Blitz de négociation : l’administration de l’UQAM prise au dépourvu

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En présence du conciliateur, nommé par le Ministère du Travail du Québec, le comité de négociation du Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM a pleinement profité du « blitz » de négociation du 13 au 24 juillet (voir l’article Début du blitz de négociations : le SÉtuE poursuit son travail). Cependant, le comité de négociation doute fortement de la capacité et de la volonté des représentant-e-s de l’UQAM de prendre au sérieux la démarche de conciliation qu’ils et qu’elles ont eux-mêmes et elles-mêmes initiée (voir L’employeur se retire de la table de négociation et demande la conciliation).

Seulement 4 des 9 journées de conciliation initialement prévues furent dédiées aux rencontres entre les deux parties. Encore une fois, les représentant-e-s de l’UQAM ne pouvaient être disponibles pour l’ensemble des rencontres. Rappelons que le SÉtuE avait proposé 10 jours consécutifs de négociation au mois d’avril dernier et que cette proposition avait été rejetée par les représentant-e-s de l’UQAM.

De plus, il est à noter que lors de la première semaine de conciliation, les représentant-e-s de l’UQAM ont avoué ne pas avoir de mandat clair pour répondre aux revendications du SÉtuE.

« Le comité de négociation a mis à profit les 5 journées où l’employeur n’était pas disponible, pour poursuivre son travail de recherche et pour continuer à améliorer sa préparation », a rappelé Éric Demers, président du Syndicat. « Nous sommes confiant-e-s en notre travail et nous croyons que les gains du SÉtuE seront importants à la fin de cette ronde de négociation » souligne Éric Demers. La rentrée approche à grand pas. La contribution des membres du SÉtuE permettra d’atteindre cet objectif. À cet égard, nous désirons souligner le travail remarquable du comité de mobilisation.

Gains importants du SÉtuE
Le comité de négociation tient à mentionner que certains gains importants ont été réalisés en ce qui a trait aux clauses normatives (non monétaires). Le huis-clos nécessaire au bon déroulement des négociations ne nous permet pas de dévoiler, pour l’instant, ces gains, mais le comité de négociation tient à souligner sa confiance que le SÉtuE obtiendra, dans un avenir rapproché, un règlement satisfaisant. À cet effet, le SÉtuE enjoint l’employeur à prendre ses responsabilités et à négocier de bonne foi afin d’obtenir un règlement le plus rapidement possible.

Le SÉtuE souligne qu’il serait regrettable, pour l’avenir de notre institution, que l’employeur persévère dans son attitude de mépris envers les travailleuses et travailleurs étudiant-e-s de l’UQAM. Les travailleuses et travailleurs étudiant-e-s sont déterminé-e-s à obtenir le respect auquel elles et ils ont droit. L’UQAM fonctionne parce qu’on travaille! Si l’été est frais, il faudra peut-être prévoir un automne chaud… si c’est ce que l’employeur souhaite.

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