Contre le travail gratuit – Déclaration commune des contractuel-le-s de l’UQAM (SCCUQ-SÉTUE)

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Contre le travail gratuit

Déclaration commune des contractuel-le-s de l’UQAM

Syndicat des chargé-e-s de cours (SCCUQ) et Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s (SÉTUE)

 

À l’adresse des syndiqué-e-s de l’enseignement de l’UQAM

Alors que l’administration uqamienne a rejeté la proposition de prolongation de la session de la Commission des études, les membres de la communauté enseignante et étudiante de l’UQAM doivent se débrouiller pour assurer la qualité des formations, en dépit d’un flou administratif et logistique inédit. En effet, les contrats des chargé-e-s de cours et des auxiliaires d’enseignement étant arrivés ou arrivant à échéance, la question de savoir qui corrigera les travaux dans un nombre important de groupes-cours se pose avec urgence.

Rappelons que lorsqu’un-e un-e auxiliaire d’enseignement signe un contrat, elle ou il s’engage à accomplir les tâches qui y sont consignées dans les délais du dit contrat. L’employé-e s’engage ainsi à être disponible à l’emploi durant cette période, ce qui influence l’organisation de ses engagements rémunérés. Il est donc de la responsabilité de l’employeur de fournir du travail pour ces heures dans les délais impartis par le contrat. Si cette obligation n’a pas été respectée et que l’on souhaite retenir les services de l’étudiant-e, on doit d’abord s’assurer qu’il-elle est toujours disponible, lui proposer un nouveau contrat et une nouvelle rémunération. En cas de non-disponibilité, on ne peut forcer le travail après les dates convenues lors de la signature du contrat.

En cette fin de grève, rappelons que si la situation est nécessairement hors de l’ordinaire, la consigne syndicale du SÉTUE de ne pas travailler avant le début et ou après la fin des contrats ne date pas d’hier. En effet, à tous les débuts et à toutes les fins de session, le SÉTUE mène une campagne d’information et de griefs pour s’assurer que les contrats de travail soient respectés.

En ce sens, le SÉTUE et le SCCUQ:

-Demandent que l’on reconnaisse la non-disponibilité éventuelle et légitime des membres après la fin de leurs contrats initiaux.

-Exigent que, si des auxiliaires d’enseignement sont disponibles et qu’on leur demande de poursuivre leur travail après la date de fin de leurs contrats, de nouveaux contrats soient signés et que chaque heure travaillée soit rémunérée.

Solidairement,

Les conseils exécutifs du SÉTUE et du SCCUQ

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