Cyberpresse : Les syndicats veulent négocier de bonne foi avec le gouvernement

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Le front commun des syndicats représentant les employés du secteur public québécois, ne se laissera pas impressionner par l’ampleur du déficit du gouvernement du Québec.

De passage dans l’Outaouais où 20 000 personnes travaillent dans le secteur public, les représentants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et du Secrétariat intersyndical des services publics, ont déclaré qu’ils veulent négocier de bonne foi avec le gouvernement du Québec. Ils ne veulent pas se faire imposer un décret comme ce fut le cas en 2005.

« Le gouvernement doit reconnaître que les services publics sont un investissement et non une dépense. La population est satisfaite des services que leur offrent les employés du réseau public et parapublic. Dans l’Outaouais, les 20 000 syndiqués du secteur public injectent 650 millions $ par année dans l’économie locale. Mais surtout, ils ont un apport social très important en fournissant des services gratuits à la population, dans le domaine de la santé, de l’éducation et des services gouvernementaux », a déclaré Louis Roy, de la CSN.

Gel des salaires

Le représentant de la FTQ, Daniel Boyer, a rappelé qu’en 2005, les employés du secteur public ont subi un gel de leurs salaires durant deux ans et des hausses de 2 %, les deux années suivantes.

« Pendant ce temps, les travailleurs des autres secteurs obtenaient des hausses de 2 % ou 3 % par année. Nous accusons donc un retard comparativement aux employés des autres secteurs et ce retard s’agrandit, année après année. De plus, les gens croient que les employés du secteur public jouissent tous d’une grande sécurité d’emploi mais c’est faux pour une grande partie d’entre eux qui travaillent à temps partiel, qui sont des employés occasionnels ou temporaires », a déclaré M. Boyer.

Situation économique

Malgré la difficile situation financière du Québec, les dirigeants syndicaux n’ont pas l’intention de modifier leurs demandes. « En 2005, nous étions en pleine période de prospérité économique et nous avons quand même subi un gel de nos salaires. Le gouvernement est prêt à mettre 42 milliards $ dans ses ponts et ses routes mais il prétend ne pas avoir 3,2 milliards $ pour payer correctement les employés du secteur public », a fait remarquer Gilles Dussault du Secrétariat intersyndical des services publics.

Selon les représentants des syndicats, la sous-traitance coûte plus cher à l’état que l’utilisation des employés du secteur public comme le démontrent les révélations à l’effet que la construction de routes coûte 30 % plus cher au Québec qu’ailleurs au Canada.

Consultez l’article intégral de Charles Thériault de l’édition du 27 octobre 2009 du Droit publié sur Cyberpresse.

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