Grève des garderies en milieu familial

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Les grèves tournantes entamées hier par les responsables de services de garde en milieu familial (RSG) se poursuivront cette semaine. Jeudi, à Montréal, ce sera au tour de 1500 RSG de débrayer et de manifester devant les bureaux montréalais du ministère de la Famille.

Après huit mois de négociations avec le gouvernement pour arriver à leur première entente collective, les éducatrices sont à bout de patience. «On espère que le gouvernement va comprendre qu’il y a une urgence et que les membres sont au bout de leurs limites», dit Sylvie Tonnelier, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ).

Les grèves tournantes, entamées hier, se poursuivront jusqu’à jeudi. La Mauricie, le Centre-du-Québec et l’Estrie seront touchés aujourd’hui. Demain, les arrêts de travail se poursuivront dans les régions de Québec, du Bas-St-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine avant de s’achever jeudi pour Montréal, la Montérégie, le Suroît et la région de Laval-Laurentides-Lanaudière.

Actuellement, les éducatrices et RSG sont les parents pauvres des garderies, selon Mme Tonnelier. «Elles n’ont aucune condition de travail en ce moment, elles sont obligées de travailler 50 heures par semaine, elles sont en deçà des normes minimales du travail. Nous voulons des conditions décentes, comparables à celles des centres de la petite enfance (CPE)», dit-elle.

Neuf mille enfants pourraient être touchés par un arrêt de travail, à Montréal. Les parents ont été avisés il y a deux semaines de ces arrêts de travail.

Le 10 novembre, les garderies en milieu familial seront fermées simultanément dans toutes les régions du Québec. Las FIPEQ et la CSQ comptent 12 900 membres, sur 15 000 services de garde en milieu familial au Québec. L’enjeu est de taille, dit Mme Tonnelier. «On veut une entente satisfaisante, dit-elle. C’est une première entente qui jette les bases pour les futures ententes à l’avenir. On ne veut pas régler n’importe comment.»

Consultez l’article original sur Cyberpresse.

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