Les revendications du SÉTUE en bref

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L’équipe de négociation du SÉTUE a le mandat de négocier plusieurs revendications pour les membres du SÉTUE. Ces demandes syndicales furent votées principalement en 2013. Considérant qu’il y a un grand roulement du membrariat du syndicat, nous croyons qu’il est nécessaire de faire un retour sur les demandes qui sont toujours sur la table de négociation.

 

Nos demandes sont réparties en 5 blocs

Le premier bloc touche la question de la propriété intellectuelle et le harcèlement.

Le deuxième bloc est en lien avec les affaires syndicales et le régime syndical.

Le troisième bloc porte sur les prestations d’emploi et l’attribution des contrats.

Le quatrième bloc traite de la santé et sécurité au travail ainsi que des mesures disciplinaires.

Le cinquième bloc concerne les demandes salariales.

 

Bloc 1

Sur la question de la reconnaissance de la propriété intellectuelle:

Considérant qu’il est souvent difficile pour les auxiliaires de recherche de négocier avec leur superviseur la reconnaissance intellectuelle de leur travail;

Considérant que la politique de reconnaissance intellectuelle est méconnue des auxiliaires de recherche.

Pour les contrats de recherche de plus de 40 heures, nous demandons la signature d’une entente de reconnaissance intellectuelle entre la personne auxiliaire de recherche et son ou sa superviseur-e.

En ce qui a trait à la prévention du harcèlement, nous voulons une meilleure définition de ce qu’est le harcèlement afin de mieux outiller les membres du SÉTUE dans leur milieu de travail.

 

Bloc 2

En ce qui a trait au régime syndical, l’UQAM tente de se déresponsabiliser de la collecte automatique des signatures des adhésions syndicales. Nous nous opposons à ce changement.

De notre côté, nous demandons à l’UQAM de permettre aux membres du SÉTUE de pouvoir s’absenter de leur emploi, lorsque possible, afin de pouvoir participer aux assemblées générales.

Nous demandons aussi à l’employeur d’augmenter le nombre d’heures de libérations syndicales. Présentement, l’UQAM donne au SÉTUE une banque de 2500 heures de libérations syndicales pour le travail syndical au quotidien ainsi que 1500 heures pour les négociations. Nous demandons à ce que ce nombre d’heures augmente.

 

Bloc 3

Ce bloc contient beaucoup de demandes qui visent principalement une plus grande transparence dans l’affichage et l’attribution des contrats et un travail en amont afin de faciliter la communication entre le ou la supérieure immédiate (lire ici le ou la professeure, le ou la chargé-e de cours).

Nous demandons qu’une rencontre obligatoire ait lieu dès le début du contrat des auxiliaires d’enseignement afin de définir les tâches à effectuer dans le but de réduire les conflits de travail et les malentendus. Dans cette rencontre, une grille de tâches serait remplie par les deux parties pour clarifier les attentes.

La transparence dans l’affichage des postes est constitue également une de nos demandes. Nous aimerions que soit ajouté dans l’affichage des postes le nom de la personne enseignante, les tâches à accomplir ainsi que l’horaire lorsque connu. Par exemple: si un contrat vise uniquement la correction des travaux de fin de session, que cette directive soit précisée. De cette manière, une personne pourrait postuler à plusieurs postes en sachant d’avance lesquels demandent une disponibilité en mi-session et lesquels demandent une disponibilité en fin de session.

Afin de reconnaître les déplacements fréquents demandés aux personnes étudiantes salariées, le SÉTUE demande que toute prestation de travail de moins d’une heure requérant un déplacement soit rémunérée à la hauteur d’une heure. Dans la même logique, nous demandons que pour toute prestation de travail de plus d’une heure mais moins de deux heures, l’étudiant-e employé-e soit rémunéré-e à la hauteur de deux heures.

Nous demandons aussi une plus grande autonomie dans notre manière de travailler. Présentement, nous ne pouvons pas travailler plus de 225 heures par session. Nous demandons d’avoir la possibilité de travailler 600 heures que nous répartirions sur l’ensemble des sessions d’automne et d’hiver.

Nous voulons conventionner la signature des contrats pour les auxiliaires de recherche. Jusqu’à tout récemment, les auxiliaires de recherche ne signaient pas systématiquement de contrats.

Nous demandons un plancher de 400 000 heures travaillées pour les auxiliaires d’enseignement et que ce plancher soit indexé en fonction de la hausse des inscriptions.

Nous demandons des pauses de 15 minutes rémunérées par tranche de trois heures travaillées pour les auxiliaires d’enseignement ainsi que pour les autres tâches exécutées par les personnes étudiantes salariées.

Nous demandons que l’UQAM offre obligatoirement des formations rémunérées (et gratuites) pour les auxiliaires d’enseignement à chaque début de session, différenciées selon le type de travail (monitorat, démonstration, correction, surveillance, moodle).

Puisqu’une priorité est accordée aux étudiant-e-s inscrit-e-s à temps plein, nous demandons que les personnes considérées étudiantes à temps plein par l’Aide Financière aux Études (AFE) le soient aussi à l’UQAM (soit les parents ayant un enfant de moins de 18 ans à charge, les personnes en situation de handicap ou les personnes souffrant de troubles épisodiques).

Nous demandons, pour les étudiant-e-s occupant des emplois sur appel et ne connaissent pas d’avance le nombre d’heures qu’ils-elles feront par session et qui sont souvent prévenu-e-s à la dernière minute, que le délai minimal pour prévenir un-e employé-e de son horaire de travail soit d’au  moins une semaine. Si le délai est de moins d’une semaine, nous demandons que l’employé-e soit dédommagé-e par une augmentation salariale de 10 % pour la tâche demandée et qu’il-elle ne subisse aucune conséquence négative s’il-elle refuse d’effectuer la tâche.

 

Bloc 4

Puisque, actuellement, une mesure disciplinaire peut être imposée sans enquête préalable et que présentement les lettres de convocation à une mesure disciplinaire présupposent systématiquement la culpabilité de l’auxiliaire.

Considérant que le processus actuel est non seulement injuste, mais source de stress et d’angoisse pour les auxiliaires concernés;

Nous demandons une réduction des délais de mesures disciplinaires et un processus basé sur la présomption d’innocence.

Nous demandons aussi que le comité paritaire sur la santé, sécurité au travail soit réellement mis sur pied et lui donner des pouvoirs.

Nous demandons un allongement des délais de griefs puisque présentement les délais de griefs sont trop courts (45 jours calendrier).

 

Bloc 5

Nous demandons l’augmentation salariale suivante :

Augmenter les salaires du 3e cycle de 3$/h;

Réduire à 10% l’écart salarial entre les trois niveaux d’études.

Nouvelle échelle salariale demandée:

25,71$ (doctorat) , 23,14$ (maîtrise), 20,83$ (baccalauréat)

Que l’indexation annuelle soit calculée ainsi : IPC + 2% d’enrichissement par année, de la masse salariale totale de l’année précédente répartis par heures travaillées cette année-là.

Nous demandons le rattrapage salarial du premier cycle puisque le taux de salaire du premier cycle est actuellement très bas (13,84 $), et très en-dessous de ceux de « diplômé du premier cycle » (20,64 $) et de ceux de « diplômé du deuxième cycle » (22.71 $);

Cette demande fait aussi suite à l’application de la Loi sur l’équité, les étudiantes et étudiants employé-e-s dans des tâches non spécialisées de l’ancienne unité 2 sont rémunérés à un taux supérieur (15.45 $)

Considérant que la classification salariale se fait uniquement en fonction du dernier diplôme obtenu;

Considérant que cela discrimine les auxiliaires qui étudient dans une maîtrise sans baccalauréat ou dans un doctorat sans maîtrise;

Nous demandons que le critère le plus avantageux soit appliqué : soit le dernier diplôme obtenu, soit le cycle en cours.

Nous demandons que dès l’obtention de 90 crédits, la personne étudiante employée soit rémunérée au taux de « diplômée du 1er cycle » (salaire maîtrise). Afin de ne plus pénaliser celles et ceux qui font un baccalauréat de 120 crédits

Nous demandons l’abolition de la distinction entre tâches spécialisées et non spécialisées. Nous voulons que ce soit le cycle d’études qui soit pris en considération, peu importe les tâches effectuées

 

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