Putsch raté à l’AETELUQ

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Montréal, le 13 septembre 2009. Le 12 septembre 2009 avait lieu une assemblée générale extraordinaire de l’AÉTÉLUQ convoquée avec un libellé proposant la destitution d’un membre dûment identifié du Conseil d’administration pour avoir porté atteinte à l’intégrité de la Corporation. De façon totalement surréaliste, le Conseil d’administration légitime s’est vu destitué de ses fonctions dans l’heure qui a suivi le début de la journée. Pour y arriver, une salle bondée de sympathisants d’une fédération étudiante avait planifié le coup sans crier gare ni avertissement. Trente-deux d’entre eux n’étaient pas membres de l’AETELUQ en date du 24 août 2009. Leur statut demeure à prouver. Un président ainsi qu’un secrétaire d’assemblée proches du régime ont été nommés et s’en est suivi un bafouement disgracieux des procédures des assemblées délibérantes.

Convocation assemblée générale ordinaire
La présidence d’assemblée a accepté une modification au projet d’ordre du jour d’une assemblée extraordinaire (infraction au Code Morin). De plus, il a été traité d’un autre point alors que les séances extraordinaires ne peuvent comporter que les points pour lesquels elles ont été expressément convoquées (infraction au Code Morin). La destitution des administrateurs s’est déroulée dans une assemblée non prévue à cette fin (infraction article 24, règlements généraux de l’Association étudiante de la Télé-université de l’Université du Québec).

Modification d’un règlements faite séance tenante
L’avis d’une telle proposition, accompagné du texte de la modification, doit être communiqué aux membres en même temps que l’avis de convocation de la séance (infraction au Code Morin) afin que les membres puissent en prendre connaissance. De plus, selon notre charte (article 49, règlements généraux de l’Association étudiante de la Télé-université de l’Université du Québec) seul le conseil d’administration peut révoquer, modifier ou remettre en vigueur des règlements non contraires à la loi. Il revient à l’assemblée de ratifier ou non les modifications proposées conformément à l’article 91 (3) LCQ.

Sans aucun respect de la charte de l’AETELUQ ou encore des droits démocratiques et moraux des véritables membres de notre association étudiante, ces sympathisants d’une fédération étudiante pensent s’être emparé de l’association étudiante, des avoirs de ses membres ainsi que de leurs luttes.

Devant des vices de procédures indéniables, nous ne pouvons reconnaître la légalité ni la légitimité des actes posés. À la lumière de ces faits, nous contestons les décisions qui ont été rendues lors de l’assemblée du 12 septembre 2009. Conséquemment, nous continuerons de coordonner les actions et les revendications des étudiantEs, de défendre nos droits, de promouvoir nos intérêts et de favoriser l’amélioration de nos conditions d’études.

Geneviève Breault, coordonatrice générale AETELUQ
Alexandre Duval, responsable des affaires socioculturelles AETELUQ
Patricia Julien, responsable des affaires pédagogiques AETELUQ
Hugues Lemire, responsable des finances AETELUQ
Idanuel Vallejos, responsable des affaires juridiques AETELUQ

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