Un nouvel acteur syndical entre en scène

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Montréal, le 16 août 2009

C’est lors des 14 et 15 août derniers que les délégués des syndicats d’auxiliaires et de professionnels représentant 15 000 membres au sein des universités québécoises ont mis sur pied le Conseil québécois des syndicats universitaires (CQSU). Ce Conseil devient la première instance de coordination des syndiqué-e-s de l’Alliance de la Fonction publique (AFPC) en milieu universitaire.
Sous le leadership de l’AFPC, les étudiant-e-s-employé-e-s ont démarré, il y a déjà cinq ans, une campagne de syndicalisation audacieuse qui s’est avérée être pleine d’avenir considérant qu’il y a aujourd’hui plusieurs milliers de membres de l’AFPC dans le réseau universitaire québécois. «La création du CQSU constitue une étape cruciale de consolidation pour notre type de syndicalisme émergent. Cela permettra de mieux coordonner les forces vives de chaque campus.», déclare Alexandre Leduc, le nouveau président du Conseil.

Le CQSU compte aussi dans ses rangs le Syndicat des professionnels de recherche de l’Université de Montréal, premier du genre à être affilié à l’AFPC. «Notre présence autour de la table témoigne d’un esprit de solidarité que nous voulons développer avec nos confrères et consoeurs étudiants. Comme ce secteur est actuellement en expansion, nous souhaitons que les prochains syndicats de professionnels de recherches bénéficient de chemin tracé», précise France Filion, la nouvelle trésorière du CQSU.

Le premier enjeu politique auquel le CQSU doit faire face concerne le projet de loi sur la gouvernance universitaire de la ministre Courchesne. La ministre sous-tend l’idée que des personnes externes à une université particulière sont plus susceptibles de siéger sur le CA de celle-ci à cause de leur supposée indépendance. Le nouveau vice-président aux enjeux politiques, David Clément, réplique : «Cette sémantique est fallacieuse car elle fait fit d’un principe de base du système économique dans lequel nous vivons : les intérêts privés ne travaillent que pour leurs profits. La communauté interne, elle, a beaucoup plus avantage à ce que son établissement soit en bonne santé financière». D’ailleurs, le CQSU a déposé un mémoire à ce sujet à la commission parlementaire sur l’éducation.

Le nouvel exécutif du CQSU
Alexandre Leduc, président SÉTUE-UQAM
Adam-Matthieu Ouellet, vice-président aux relations de travail SÉSUM-UdeM
David Clément, vice-président aux enjeux politiques SEES-UQO
France Filion, trésorière SERUM-UdeM
Julien Laflamme, secrétaire SAREUS-UdeS

Le CQSU regroupe le SARE-Syndicat des auxiliaires de recherche et d’enseignement (Université Laval), SAREUS-Syndicat des auxiliaires de recherche et d’enseignement de l’Université de Sherbrooke, SEEEU-Syndicat des étudiants et étudiantes employé(e)s de l’Université du Québec à Chicoutimi, SEES-UQO-Syndicat des étudiants et étudiantes salarié-e-s de l’Université du Québec en Outaouais, SERUM-Syndicat des employé-e-s de la recherche de l’Université de Montréal, SÉSUM-Syndicat des étudiantEs salariéEs de l’Université de Montréal, SÉTUE-Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s (UQAM), TRAC-Teaching and research assistants of Concordia University

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