Des militant·e·s du Syndicat des étudiant·e·s employé·e·s (SÉTUE) de l’Université du Québec à Montréal ont occupé l’agora du pavillon Judith-Jasmin en guise de protestation vis-à-vis leurs conditions de travail.
Tio’tià:ke (Montréal) — 17 avril 2024 — En pleine fin de session, période particulièrement occupée pour les personnes qui ont des contrats de correction, de surveillance et de recherche à l’UQAM, une trentaine de militant·e·s du SÉTUE se sont rassemblé·e·s au cœur de l’université pour y faire un correctothon afin de visibiliser le travail essentiel qu’iels font et préparer une négociation combative de la convention collective, qui arrivera à échéance le 31 décembre 2024. Le correctothon est un moyen de perturbation qui consiste à installer des tables à un endroit opportun et à y travailler.
Malgré les augmentations salariales prévues par la convention collective de 2020-2024, le pouvoir d’achat des employé·e·s étudiant·e·s a diminué d’environ 7 % durant cette période. De même, les salaires étudiants à l’UQAM ne permettent pas de couvrir les dépenses annuelles nécessaires, produisant un recours systémique à l’endettement.
Geneviève Brossard, étudiante à la maîtrise en science politique et auxiliaire de recherche, a commenté lors de sa présence à l’événement :
« Ça fait vraiment longtemps que je suis à l’UQAM et depuis que j’y travaille, l’UQAM n’a jamais cessé de baisser notre pouvoir d’achat réel en offrant des salaires qui ne suivent pas l’inflation. C’est vraiment inacceptable et j’espère qu’on aura l’occasion d’ici la fin de la convention collective pour montrer à l’UQAM que ça suffit le mépris. »