MONTRÉAL, le 19 août /CNW Telbec/ – En entrevue à la radio mercredi, le président de la Conférence des recteurs et principaux des universités québécoises (CREPUQ) et recteur de l’Université Laval, Denis Brière, a affirmé que « une hausse des frais de scolarité n’est pas la solution au sous-financement des universités ». « Il est rafraichissant d’entendre ces propos suite aux interventions publiques hivernales de M. Brière, qui allaient dans le sens d’une hausse importante de la contribution étudiante », a commenté Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ. « M. Brière saura-t-il maintenir cette position devant ses collègues de la CREPUQ ? Tous les yeux sont tournés vers lui. »
La FEUQ tient toutefois à apporter des précisions quant à sa démarche concernant la reddition de comptes. « Pendant trois heures à chaque trois ans, les recteurs des universités québécoises sont appelés à présenter leurs bilans devant les députés de l’Assemblée nationale » a poursuivi M. Savoie. « C’est un exercice important qui ne doit pas être pris à la légère ni être détourné à des fins politiques. » Notons que 2,7 milliards $ sont investis dans les institutions universitaires par les contribuables québécois et plus de 600 M$ par les étudiants. Les audiences devant la Commission de la culture et de l’éducation restent le seul mécanisme public de reddition de comptes des universités québécoises.
Rappelons que le site web www.vigieeducation.org compile toutes les problématiques de gestion recensées dans les dernières semaines ainsi que les nombreuses questions qui se posent. Les audiences sont commentées en direct sur Twitter sur le canal #loi95.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 14 associations membres et forte de plus de 115 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec.