La Ligue des droits et libertés condamne avec force le PL 78 qui vise à mettre fin non seulement au débat social actuel sur le droit à l’éducation (au sens collectif) et sur la hausse des droits de scolarité mais à tout mouvement de protestation sociale visant à contester ses orientations politiques en toute matière. Et ce, alors que nous allons nous retrouver sous peu en période électorale.
Le PL 78 s’attaque à des droits et libertés qui sont au cœur de la démocratie : liberté d’expression, droit d’association et droit de manifester. Il criminalise la protestation sociale. « En imposant des limites aussi excessives à ces droits fondamentaux, le gouvernement ne peut prétendre vouloir ramener la paix sociale au Québec », soutient Dominique Peschard, président de la Ligue.
« C’est le droit de manifester de toute personne qui se trouve attaqué par le PL », ajoute Monsieur Peschard, « puisque ce seront dorénavant les policiers qui détermineront où, quand, comment et pour combien de temps pourra se tenir une manifestation. Le PL impose de surcroît à toute personne qui y participe de s’assurer que l’activité publique à laquelle elle prend part est conforme aux exigences posées par cette loi et correspond aux informations qui auront été transmises à cet effet à la police par les organisateurs de l’événement. Le PL 78 interdit finalement toute manifestation spontanée ce qui est totalement inacceptable en démocratie ».
Pour lire le communiqué en entier, consultez la pièce jointe ou la page Facebook de la Ligue : http://www.facebook.com/LigueDesDroitsEtLibertes