Le SÉTUE dénonce l’instrumentalisation des étudiant-e-s en situation de handicap par l’UQAM.

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Montréal, le 11 décembre 2015 – Le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE) dénonce l’instrumentalisation des étudiant-e-s en situation de handicap par l’UQAM. En effet, dans une tentative déloyale de déroger à la grève, l’UQAM a demandé au SÉTUE une dérogation pour 26 étudiant-e-s employé-e-s sur les 40 qui travaillent d’ordinaire au soutien aux personnes handicapées. Un travail qui peut facilement être effectué par des cadres selon le SÉTUE. « On m’a confirmé que les tâches qui doivent être accomplies ne sont pas spécialisées, on parle de personnes qui supervisent des étudiant-e-s en examen. Si l’UQAM veut que 26 étudiant-e-s travaillent, elle n’a qu’à venir s’asseoir à la table et signer la convention, c’est simple. On n’instrumentalise pas les personnes en situation d’handicap, c’est dégueulasse, d’autant plus qu’à chaque année l’UQAM menace le service de soutien de coupures. » affirme Chloé Fortin Côté, auxiliaire en enseignement et porte-parole du SÉTUE.

La grève continue
Fort de son mandat de grève, le SÉTUE poursuivra ses activités de mobilisation sans accéder à la demande de dérogation de l’UQAM.

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