Utiliser des étudiant-e-s pour effectuer du travail gratuit? Non merci!

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Nous vous présentons aujourd’hui un peu d’informations sur l’usage du bénévolat étudiant pour effectuer des tâches encadrées par notre convention collective comme de l’assistanat lors de congrès, de l’assistanat de recherche, etc. et qui doivent être rémunérées.

Saviez-vous qu’en 2016, un congrès tenu à l’UQAM avait d’abord prévu compenser ses travailleurs-euses étudiant-e-s sous forme de bourses, et ce, bien au dessous du salaire minimum? Heureusement, la situation avait été réglée, et les étudiant-e-s dûment rémunéré-e-s, grâce à une campagne du SÉTUE à l’époque!

Nous devons toujours rester vigilant-e-s face aux cas de travail gratuit plus ou moins déguisés sous forme de bénévolat.

 

Voici le texte présent sur le tract :

Êtes-vous étudiant-e et bénévole dans le cadre d’un congrès/colloque tenu à l’UQAM? Vous a-t-on promis une bourse ou vanté une ligne de CV en échange du travail accompli? Vous n’êtes pas seul-e et c’est pourquoi le SÉTUE dénonce que des étudiant-e-s non-rémunéré-e-s effectuent diverses tâches essentielles au bon déroulement de ce genre d’événements : accueil, orientation, etc.

Chaque heure travaillée doit être rémunérée!

Qu’il s’agisse de la pose d’affiches, de l’accueil des participant-e-s, de la préparation du matériel audiovisuel ou de toute autre tâche connexe, chaque heure de travail faite dans le cadre d’un colloque ou d’un congrès doit être rémunérée selon les taux horaires prévus à la convention collective du SÉTUE. L’exécution d’un travail contre une ligne sur un CV n’est pas un échange de bons procédés ni une récompense. Une rémunération adéquate est un signe de respect et de reconnaissance pour le travail accompli par les étudiant-e-s employé-e-s. La signature d’un contrat permet par ailleurs de définir clairement le nombre d’heures ainsi que la nature des tâches à effectuer, en plus d’assurer à la personne salariée diverses protections sociales

En rappel : le victoire du congrès de l’AISLF

À l’été 2016, un congrès de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) s’était tenu à l’UQAM. Plusieurs étudiant-e-s de l’UQAM avait été sélectionné-e-s pour y travailler. Ces étudiant-e-s s’étaient vu-e-s offrir une rémunération par bourse qui ne leur permettait pas de toucher le salaire minimum. De plus, cette pratique constituait une violation à la convention collective du SÉTUE puisque ce type d’emploi entre sous le couvert de notre accréditation syndicale.

Après une campagne de mobilisation et le dépôt de quelques griefs, le SÉTUE avait obtenu gain de cause : les étudiant-e-s avaient finalement reçu un contrat de travail qui prévoyait une rémunération adéquate.

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