L’avenir économique de notre syndicat ou pourquoi une hausse de cotisation au SÉtuE?

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Remarque : le projet de modification des cotisations se divise en deux hausses, une de 15 000$ à 20 000$ pour le SÉtuE, et une de 5 000$ pour le Conseil québécois des syndicats universitaires.

Notre syndicat a cinq ans et deux négociations à son actif : c’est l’heure des bilans et des ajustements.

À sa fondation, le SÉtuE n’avait pas de réels repères et préférait s’ajuster au besoin; les membres avaient par conséquent préféré à l’époque se doter d’un pourcentage de cotisation modeste. Depuis quelques temps, nous fonctionnons à plein régime. Nous avons en ce moment un conseil syndical des plus dynamiques, ainsi qu’un conseil exécutif dont tous les postes sont occupés par des militantes et des militants motivé-e-s. Ce dynamisme a un coût, car, comme la plupart des syndicats, le SÉtuE rémunère le travail de ses membres par le biais d’une politique de libération, que nos cotisations syndicales défraient. Cette politique de libération, qui occupe la plus grande part de nos dépenses, n’a jamais été aussi bien dépensée en projets, en représentation ainsi qu’en travail de communication et de mobilisation de toutes sortes.

Toutefois, ces activités nous ont mis ponctuellement sur la corde raide au niveau de nos liquidités. Une hausse de cotisation viendrait d’abord injecter quelques milliers de dollars dans la politique de libération, qui est notre nerf de guerre.

De plus, il est important de mentionner que nous n’avons plus de permanent depuis août 2008, et que cette absence de personne-ressource est durement ressentie par la personne responsable de la convention collective. Une hausse de cotisations servirait également à rémunérer un comité permanent auquel seraient allouées jusqu’à 10h par semaine afin de supporter le ou la responsable dans ses tâches (rédaction de griefs, préparation des rencontres avec l’employeur, etc.). Cette idée est un modèle alternatif à la permanence (beaucoup plus onéreuse), calqué sur d’autres syndicats possédant un « comité de griefs ».

En calculant qu’un comité de deux personnes coûterait annuellement un peu moins de 10 000$, nous croyons qu’une augmentation variant entre 15 000$ et 20 000$ suffirait à couvrir la politique de libération et à former un comité de travail de support à la personne responsable de la convention collective.

Conseil québécois des syndicats universitaires (CQSU)

En août 2009 se créait le Conseil québécois des syndicats universitaires, une instance rassemblant l’ensemble des syndicats d’étudiants et d’étudiantes employé-e-s de l’AFPC et le syndicat des professionnels de recherche de l’UdeM.

La structure de finance adoptée est une structure dite mixte, c’est-à-dire qu’on utilise une pondération sur le membership pour la moitié du montant des cotisations, et une pondération sur la masse salariale pour la seconde moitié. Le montant réclamé du SÉtuE avoisinerait annuellement 5000$.

Faire partie de ce regroupement a l’avantage de nous fournir un lieu de concertation et de coordination qui a déjà fait ses preuves dans le dossier de la lutte contre le projet de loi sur la gouvernance. D’autres projets sont sur la table : lutte contre la hausse de tarifs, mise sur pied d’un registre des griefs, recherche sur le financement intégré, enquête sur le financement de la recherche, etc. Notre 5000$ servira entre autres à libérer l’exécutif national, à se procurer quelques effectifs de bureau et à aider à payer les coûts d’instances des sections locales dans le besoin. Notons qu’il n’y a pas de processus contraignant pour se retirer du CQSU si jamais tel est le désir de l’Assemblée générale.

Pour plus d’informations, consultez la présentation sur les hausses de cotisation. Vous y trouverez un texte plus étoffé et des tableaux explicatifs.

Iraïs Landry, trésorière
Alexandre Leduc, président

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