Projet de loi sur la gouvernance des universités : « Plus de membres externes égale moins d’opposition aux projets pharaoniques », Françoise David

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QUÉBEC, le 22 sept. /CNW Telbec/ – Dans le cadre de son passage devant la Commission parlementaire sur l’éducation, la présidente et porte-parole de Québec solidaire Françoise David, accompagnée de la responsable étudiante au conseil d’administration de l’UQAM Charlotte Dussault, a invité l’Assemblée nationale à ne pas adopter les projets de loi 38 et 44 sur la gouvernance des cégeps et des universités. « Sous le prétexte de vouloir apporter une solution pour éviter de futurs fiascos financiers comme celui de l’UQAM, ces projets de lois vont plutôt accentuer les problèmes des institutions postsecondaires », d’affirmer Françoise David. Si, par malheur, ces projets de lois devaient être adoptés, Québec solidaire a formulé une série de recommandations pour en modifier profondément la teneur.

Parmi celles-ci, Québec solidaire propose que les conseils d’administration des institutions d’enseignement postsecondaires soient gérés par une majorité de membres internes. Québec solidaire s’oppose donc aux modifications dans les projets de loi qui visent la diminution du nombre de membres internes au sein des conseils d’administration. Québec solidaire s’oppose également à l’introduction du concept de membres « indépendants » au sein des conseils d’administration, un concept issu de l’entreprise privée, pour lui substituer l’appellation membres externes et membres internes.

« La supposée indépendance des administrateurs n’a pas empêché la multiplication des scandales comptables dans les entreprises au cours des dernières années, bien au contraire. Plus de membres externes égale trop souvent moins d’opposition à certains projets proposés par la direction. Dans le cas de l’Îlot Voyageur et du Complexe des sciences de l’UQAM, c’est précisément la confiance aveugle et la méconnaissance de la réalité de l’université de la part des administrateurs « indépendants » qui ont posé problème. De leur côté, les membres de la communauté universitaire ont été les premiers à décrier ces projets pharaoniques. Les premiers concernés, travailleuses et travailleurs, étudiants et étudiantes des cégeps et universités, sont les mieux placés pour éviter des crises qu’ils devront inévitablement subir de plein fouet », de déclarer la présidente. Québec solidaire propose par ailleurs qu’au moins 50% des membres des conseils d’administration soient des femmes.

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