Radio-Canada : Gouvernance des universités : Le privé n’est pas le bienvenu

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Au Québec, la Table des partenaires universitaires (TPU) joint sa voix aux opposants du projet de loi 38 sur la gouvernance des universités.

Ces représentants de la communauté universitaire disent ne pas comprendre l’entêtement de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, à permettre une présence accrue du secteur privé dans les conseils d’administration.

Le projet de loi prévoit notamment qu’au moins 60 % des membres du conseil d’administration d’une université ne seraient pas issus de la communauté de l’établissement et qu’au moins le quart des membres le serait.

La vice-présidente de la Fédération nationale des enseignants du Québec, Marie Blais, y voit un « problème » qui « inquiète » beaucoup le milieu. Les gens de l’extérieur de la communauté, affirme-t-elle, « connaissent mal le milieu universitaire » et s’y intéressent « fort peu ». Selon elle, il n’est pas rare qu’ils se présentent aux réunions du conseil sans avoir lu l’information pertinente.

La TPU regroupe la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche, le Conseil provincial du secteur universitaire du Syndicat canadien de la fonction publique, la Fédération des professionnèles (sic), la Fédération étudiante universitaire du Québec et la Fédération des associations étudiantes universitaires québécoises en éducation permanente.

Déposés en juin dernier, le projet de loi 38 et le projet de loi 44 sur la gouvernance des cégeps visent à « moderniser la gouvernance des établissements d’enseignement supérieur ». Ils font présentement l’objet d’une consultation devant la Commission parlementaire de la culture et de l’éducation.

C’est le scandale financier de l’UQAM qui est à l’origine des projets de loi 38 et 44. La découverte d’un trou de 400 millions de dollars dans les caisses de l’université avait révélé des failles dans la gestion et la reddition de comptes.

Selon la ministre Courchesne, les projets favoriseront l’« efficacité, l’efficience, la transparence, la responsabilité et l’imputabilité ».

Le Conseil du patronat du Québec a de son côté exprimé son appui au projet.

Consultez l’article intégral du 21 septembre 2009 sur le site de Radio-Canada.

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